38e édition Les longs métrages 2023

La imatge permanent

The permanent picture

Laura Ferrés

2023
Espagne / France
94 min
Fiction
Couleurs

Dans un village rural du sud de l’Espagne, Antonia, fille-mère de 15 ans, disparaît dans la nuit. Cinquante ans plus tard à Barcelone, Carmen, directrice de casting asociale, bat le pavé pour trouver des candidats prêts à lui raconter leur découverte de la ville. Dans sa quête, Carmen va rencontrer Antonia, dont l'impulsivité va venir bousculer la solitude. Qui a dit que le temps soignait toutes les blessures ?

Laura Ferrés a étudié le cinéma à l’ESCAC à Barcelone. Son premier court métrage, Los Desheredados, portrait de son père confronté à la fin de l'entreprise familiale de bus, reçoit le Prix Découverte Leica Cine à la Semaine de la Critique à Cannes en 2017. Son premier long métrage La imatge permanent est présenté en Première mondiale au festival de Locarno.

CONTACT 
Gabrielle Dumon, Le Bureau
gabrielle@escaala.fr

Interprétation

Maria LUENGO, Saraida LLAMAS, Claudia FIMIA, Mila COLLADO, Dolores MARTINEZ

Scénario
Laura FERRÉS
Photographie
Agnès PIQUÉ CORBERA
Son
Dani FONTRODONA
Montage
Aina CALLEJA
Musique
Fernando MORESI HABERMAN, Sergio BERTRAN
Production
Adrià MONÉS (Fasten Films), Gabrielle DUMON (Le Bureau)

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Le mot du comité de sélection :
Le premier long-métrage de Laura Ferrés, impressionnant de par son ampleur et la précision de sa mise-en-scène, est traversé par la question de l’image et sa faculté à véhiculer de la croyance. Du fantôme révélé par l’émulsion de la plaque argentique lors de la scène d’ouverture aux images générées par intelligence artificielle, en passant par les photographies prises par Carmen dans le cadre de son travail de directrice de casting, les images ne cessent de venir à l’assaut de la narration, comme si les surcadrages qui se glissent dans la majorité des scènes étaient autant de fenêtres par lesquelles le récit pouvait se frayer un chemin.
Ainsi le caractère elliptique et parfois mystérieux de la narration déroute moins qu’il permet d’accéder à une logique autre, faite de sensations et de rythmes, mettant au centre de ce puzzle les émotions des personnages.
Car le cœur battant du film, ce sont ces magnifiques personnages de femmes (Antonia, Carmen et Antonia) : surprenantes et profondément émouvantes, ce sont elles qui détiennent les secrets que peuvent recéler les images qui affluent et refluent. 
- Victor Bournerias

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