Ma belle jeunesse
Aliona Zagurovska
In Ukrainia, in a military psychiatric hospital, New Year 2018 is coming. While patients hope to leave the place, the outside world is bogged down in an absurd and alienated daily life: a world where the idea of war has become commonplace.
Lorsqu’on est une jeune cinéaste ukrainienne, par où commencer pour filmer son pays ? Aliona Zagurovska choisit de prendre un hôpital psychiatrique militaire comme point d’observation, bref refuge pour la jeunesse masculine qui tente de fuir l’armée, lieu pivot pour tenter de penser librement, et qui ressemble bien plus à un pensionnat qu’à une institution répressive. En trouvant sa place parmi eux, en confidente amicale, la réalisatrice nous livre le portrait promis, celui d’une jeunesse déjà gagnée par les prémices de la guerre. Les scènes extérieures à Khrakov, regroupements festifs de Noël où l’armée n’est jamais très loin, laissent planer cette menace bien concrète. Mais par la beauté de ses images, elle tourne vers eux un miroir plein de douceur et de tendresse. (Laurence Reymond)
- Photographie
- Aurore Toulon, Aliona Zagurovska
- Son
- Flavia Cordey, Clémence Peloso
- Montage
- Laura Rius Aran
- Production
- Baptiste Salvan, La Fémis
CONTACT:
Géraldine Amgar, La Fémis
g.amgar@femis.fr
Born in Ukrainia, Aliona Zagurovska entered La Fémis, the French cinema public school, in 2014 where she directed Home, an award winning documentary at Entrevues and Trace, selected at FID Campus. My beautiful youth is her graduation film. CM/SF : Home (Entrevues 2016), Trace (2017).